VII. L’action humanitaire

L’aide d’urgence

Environ 75 % du budget annuel humanitaire sont consacrés à l’aide humanitaire d’urgence.

L’allocation de cette aide se fait selon les besoins et en accordant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en tenant compte notamment de plusieurs indicateurs tels que la classification des crises humanitaires, les indices de gestion des risques (INFORM) et les indicateurs pour les crises oubliées des services d’ECHO et d’OCHAE.

Dans le monde entier, les conflits armés et les attaques contre les civils ont augmenté à un rythme alarmant. Des catastrophes naturelles, exacerbées par le changement climatique et la croissance démographique, continuent à se produire avec une fréquence et une intensité accrues. Avec plus de 60 millions de personnes déplacées de force dans le monde, le déplacement prolongé est devenu un défi humanitaire majeur. 

L’année 2016 a été marquée par plusieurs crises humanitaires de niveau 3, soit le niveau le plus élevé sur l’échelle des Nations unies : l’Irak, la Syrie, le Soudan du Sud et le Yémen. 

Pour ce qui est de la crise syrienne, le gouvernement luxembourgeois a pu honorer sa promesse de don et a déboursé 7,5 millions d’euros (dont 5 millions d’euros provenant du budget humanitaire). Les autres principaux pays bénéficiaires de l’assistance humanitaire luxembourgeoise ont été le Soudan du Sud, la RCA, l’Irak, le Mali, le Niger, la RDC, l’Afghanistan, le Yémen, Haïti et le Népal. L’Afrique de l’Ouest, la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs ont aussi bénéficié de l’assistance luxembourgeoise dans une approche multipays. D’autres pays bénéficiaires ont été les Philippines, les Territoires palestiniens occupés, le Pakistan, le Myanmar, la Thaïlande, la Somalie, le Kenya, le Bangladesh, le Burundi et le Burkina Faso.