La coopération luxembourgeoise au développement - Rapport annuel 2016

La coopération avec le Vietnam et le Salvador figure pour la première fois dans cette partie du rapport, puisque ces pays ne disposent plus de Programme indicatif de Coopération pluriannuel. Il s’agit d’une conséquence de l’effort de concentration de l’aide luxembourgeoise sur les pays les moins avancés et le résultat d’un long processus de consolidation des activités dans ces deux pays. Des projets continuent d’y être mis en œuvre, mais sur base de partenariats différents ayant des objectifs distincts. D’une part, il s’agit de tester des modalités innovatrices de mise en œuvre de l’aide ou d’appui direct à la société civile, comme au Salvador et, d’autre part, d’encourager la diversification des relations avec le Vietnam, notamment dans les domaines de la recherche, de la lutte contre le changement climatique ou encore du transfert de technologies financières.

Des projets continuent également d’être mis en œuvre dans un nombre limité de pays dans lesquels la Coopération luxembourgeoise est active depuis bon nombre d’années, dû notamment à leur statut particulier. Il s’agit du Kosovo, qui a vu le démarrage d’un nouveau programme, de la Mongolie, des Territoires palestiniens occupés, qui continuent de bénéficier du même statut que les pays partenaires, et de l’Afghanistan. Au Myanmar, les deux premiers projets ont pu démarrer dans les secteurs du développement rural et de la formation hôtelière.

Comme par le passé, l’action bilatérale de la Coopération est complétée par une approche régionale sur trois continents, à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique centrale. Cette approche vise à répondre à des problématiques communes auxquelles sont confrontés plusieurs pays voisins, notamment en misant sur les synergies et le partage des leçons tirées et des meilleures pratiques.

En Afrique de l’Ouest, l’appui direct à la société civile à travers ENDA Tiers Monde et ENDA Santé est complété par des approches multilatérales, notamment dans le secteur de la santé avec l’OMS et avec l’UNFPA et l’Unicef, ou encore dans le domaine de la réduction des risques liés aux catastrophes, avec le PNUD. La collaboration avec l’Union africaine continue par ailleurs dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Au niveau de l’Amérique centrale, la Coopération luxembourgeoise a continué son action dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises, à travers l’organisation faîtière régionale INTEGRARSE, tout comme le renforcement des systèmes financiers, à travers un programme de renforcement des capacités du FMI (CAPTAC-DR).

En Asie du Sud-Est, l’approche régionale est surtout adoptée pour renforcer la gouvernance foncière (Mekong Region Land Governance) et la gestion responsable des ressources naturelles (Mekong River Commission).