Chiffres clés 2016
L’appui aux programmes concerne les opérations liées au déploiement de ressources humaines au service de la coopération. Il comprend les volets suivants :
Les différentes opérations dans ce contexte ont été financées en 2016 à hauteur de
3 136 800 euros, dont (coopérants 255 000 ; JPO 2 260 800 ; JPD 131 000 ; volontaires NU 400 000) 3 046 800 euros ont été imputés sur le Fonds de la Coopération au développement et 78 000 euros à charge de l’article budgétaire 01.7.32.020 pour le remboursement de congés de coopération.
Parmi les différents acteurs œuvrant dans le domaine de la Coopération luxembourgeoise figurent les agents de la coopération, qui travaillent pendant une durée maximale de quatre ans soit dans un bureau de coopération situé dans les pays partenaires, soit à la Direction de la coopération.
Les coopérants et coopérants assimilés sont envoyés par des ONG agréées par le ministère dans les pays en développement où sont situées leurs activités respectives.
En 2016, le congé de coopération au développement a permis à 98 membres d’organisations non gouvernementales agréées (ONG) de participer à des programmes et projets de développement afin de venir en aide aux populations des pays en développement, tant pour des missions au Luxembourg qu’à l’étranger.
Sur la base d’un accord général entre le Luxembourg et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), il est offert aux jeunes diplômés, de nationalité luxembourgeoise ou résidant au Luxembourg, la possibilité de se spécialiser dans la Coopération au développement et d’acquérir une expérience solide à travers l’action multilatérale du PNUD et d’autres agences onusiennes.
Le Luxembourg prévoit le financement intégral de ses JPO pour une durée allant jusqu’à trois années, avec prolongation pour une quatrième, voire une cinquième année en cas de cofinancement de la part de l’agence onusienne. Cette procédure a permis dans le passé à un certain nombre de JPO d’intégrer pleinement les structures de l’ONU. En 2016, en vertu de cet accord entre le Luxembourg et les Nations unies, 16 jeunes diplômés ont bénéficié de contrats auprès des agences onusiennes suivantes : OCHA, ONUSIDA, PAM, UNCDF, PNUD, UNFPA, UNHCR, Unicef, UNTCA, OMS.
Ce programme permet aux jeunes diplômés nationaux ou résidents luxembourgeois d’être formés aux différentes actions de coopération au développement de l’Union européenne, en étant attachés pour une période de 18 mois aux délégations de la Commission européenne et du Service européen pour l’action extérieure à travers le monde.
Le Luxembourg figure parmi les principaux bailleurs du programme « Volontaires des Nations unies » (VNU) en finançant des volontaires des pays du Sud dans le cadre d’une coopération « Sud-Sud ». La destination et la provenance des volontaires se situent dans les pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise.
Depuis 2015, il existe la possibilité d’engager des jeunes résidant au Luxembourg, âgés de moins de 29 ans, afin de participer à ce programme en qualité de « Youth Volunteer ».
En partenariat avec Lux-Development, il est offert aux jeunes nationaux ou résidents luxembourgeois des stages rémunérés qui leur permettent d’obtenir une première expérience de terrain couvrant les différents aspects de la coopération au développement. L’ATJ est affecté à un projet de coopération à l’étranger, où il est encadré par un collaborateur de Lux-Development qui assure le rôle de tuteur. Cette formation peut être prorogée pour une deuxième année.
Ce programme, dont les acteurs principaux sont le Service national de la jeunesse et le Cercle de coopération des ONG, offre aux jeunes la possibilité de faire un service volontaire auprès d’un partenaire dans un pays en développement.
Des stages sont offerts à des étudiants qui souhaitent approfondir des connaissances déjà acquises dans le domaine de la coopération, stages qui sont offerts soit au sein de la Direction de la coopération au développement, soit sur le terrain à Dakar (Sénégal) via une convention signée entre le ministère et l’ONGD internationale ENDA Tiers Monde, soit à titre exceptionnel et dûment évalué pour des projets très spécifiques dans le cadre d’études supérieures en cours ou d’engagements personnels justifiés.