Romain Schneider et Lakshmi Puri, directrice exécutive de l’ONU Femmes
Réunion annuelle des partenaires de l’UNFPA pour approvisionnement en produits de santé reproductifs les 3 et 4 novembre (UNFPA Suppliers Meeting)
Romain Schneider en compagnie de Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Dans le domaine de la coopération multilatérale, les consultations annuelles avec les agences new-yorkaises de l’ONU (PNUD, Unicef, UNCDF) ont eu lieu en juin 2016. Il est à remarquer qu’une première consultation structurée a eu lieu à cette occasion avec ONU Femmes.
La consultation annuelle avec l’UNFPA a quant à elle eu lieu le 2 novembre à Luxembourg, en raison de la tenue de la réunion annuelle des partenaires de l’UNFPA pour l’approvisionnement en produits de santé reproductifs (UNFPA Suppliers Meeting) les 3 et 4 novembre au Kirchberg, sur invitation du gouvernement luxembourgeois. Ce même 3 novembre, le ministre Romain Schneider a eu une réunion bilatérale avec le directeur exécutif de l’UNFPA, Babatunde Osotimehin, pour évoquer les dossiers de coopération conjointe et annoncer un renforcement de la contribution luxembourgeoise au programme de planning familial de l’UNFPA.
Au niveau politique, le rendez-vous le plus important en 2016 à l’échelle des Nations unies dans le domaine du développement a été la tenue fin juillet à New York du Forum politique de haut niveau (HLPF – High Level Political Forum), qui s’est réuni la première fois suite à l’adoption, l’année précédente, de l’Agenda 2030 pour un développement durable, et qui offre une tribune aux États pour présenter leurs stratégies nationales de mise en œuvre des ODD – Objectifs de développement durable dudit agenda. Le Luxembourg a fait savoir qu’il avait l’intention de mener à bien sa présentation officielle lors de l’exercice 2017 du HLPF.
Le Luxembourg a également siégé en 2016 aux conseils d’administration de l’Unicef et d’ONU Femmes.
Le Luxembourg a accueilli Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le 3 mai 2016. Ce dernier a rencontré le Premier ministre, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire ainsi que les membres de la commission Affaires étrangères et de la commission Santé de la Chambre des députés. Sa visite s’est terminée par une conférence intitulée « Une ambition pour la santé mondiale : l’investissement du Luxembourg dans le Fonds mondial pour progresser vers une couverture sanitaire universelle », co-organisée par la Direction de la coopération et les Amis du Fonds mondial Europe. Le panel était composé de Mark Dybul, du ministre Schneider, de Bounkong Syhavong, ministre de la Santé du Laos, de Marc Angel, président de la commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration, et de Khuat T. Oanh, représentante de la société civile internationale. La modération de la conférence a été assurée par Richard Manning. L’objectif était de souligner les différents effets de levier du fonds sur la santé mondiale et de montrer la cohérence entre la lutte contre les trois pandémies et l’évolution vers une couverture sanitaire universelle.
Le Luxembourg a profité de la visite de Mark Dybul pour annoncer une augmentation de 8 % de sa contribution annuelle au fonds mondial en prenant un engagement à hauteur totale de 8,1 millions d’euros pour la période 2017-2019. Cet engagement a été reconfirmé lors de la conférence de reconstitution des ressources du fonds mondial à Montréal les 16 et 17 septembre et le nouvel accord-cadre 2017-2019 a été signé en marge du 36e conseil d’administration du fonds à Montreux le 15 novembre 2016.
Le Luxembourg a signé un nouvel accord de partenariat stratégique avec ONUSIDA en mai 2016 retenant une contribution volontaire au budget de l’organisation ainsi que deux contributions thématiques dédiées au genre et à l’initiative Fast Track/90-90-90.
Les consultations annuelles avec l’ONUSIDA et l’OIT se sont tenues le 31 octobre à Genève.
En novembre 2016, un accord-cadre couvrant la période 2016-2021 et ayant pour objet des contributions volontaires et le financement de projets et de programmes de l’Organisation internationale du travail (OIT) a été signé. Ce nouvel accord, remplaçant celui de 2008, entérine un cadre de collaboration conjointe en matière de coopération technique et des règles de procédure moyennant le financement de projets et de programmes de l’OIT au niveau des pays, en particulier des pays qui jouissent du statut de pays partenaire de la Coopération luxembourgeoise. Il se base sur les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que sur d’autres instruments internationaux en vigueur pour promouvoir l’efficacité de l’aide au développement, tout en prenant en considération les priorités thématiques de la Coopération luxembourgeoise.
La consultation annuelle avec l’OMS a eu lieu à Luxembourg le 2 décembre en présence de son nouveau directeur exécutif humanitaire, Peter Salama. Le résultat majeur de ces consultations a été de coopérer avec l’OMS aussi comme partenaire humanitaire, avec une première contribution de 500 000 euros annoncée pour 2017.
Le ministre Schneider a participé, en février 2016, au Conseil des gouverneurs du FIDA à Rome, en marge duquel s’est tenue une réunion bilatérale avec le président du FIDA, Kanayo Nwanze. Lors de cette réunion, il a été décidé qu’à côté de sa contribution volontaire et de sa contribution au mécanisme de financement pour l’envoi de fonds (MFEF) annuelles, le Luxembourg allait ajouter une contribution thématique dans le domaine de l’agriculture sensible à la nutrition.
La réunion ministérielle du CAD, qui s’est tenue les 18 et 19 février 2016 à Paris, a poursuivi les travaux de modernisation du système statistique du CAD à la lumière des conclusions de la 3e Conférence sur le financement du développement d’Addis Abeba de 2015 et de l’adoption de l’Agenda 2030.
Dans ce contexte, la réunion à haut niveau a adopté des directives révisées concernant la comptabilisation dans l’APD des activités relevant du domaine de la paix et de la sécurité. Les délégués ont également fait le point sur l’avancement des travaux portant sur la modernisation de l’APD pour sa composante concernant les instruments du secteur privé et sur l’harmonisation de la notification des coûts de l’aide aux réfugiés dans les pays donneurs pouvant être comptabilisés dans l’APD.
Au cours du deuxième semestre, la Direction de la coopération a commencé à rassembler les données pertinentes pour la rédaction du mémorandum national en vue de la revue par les pairs du Luxembourg prévue en 2017.