La transparence, une valeur fondamentale de la Coopération luxembourgeoise
En souscrivant aux déclarations de Busan, de Mexico et de Nairobi, le Luxembourg reconnaît l’importance de la transparence et de la prévisibilité de l’aide pour l’amélioration de l’efficacité du développement.
La transparence peut prendre de nombreuses facettes et s’adresser à un public varié. Elle permet notamment :
- Aux gouvernements et à la société civile des pays partenaires de gérer plus efficacement leurs ressources d’aide en les intégrant dans leurs prévisions budgétaires et dans leurs plans nationaux de développement. Ainsi, grâce aux PIC et aux accords-cadres, les partenaires du Sud disposent d’une programmation financière pluriannuelle, détaillée par secteur et par localisation géographique. La transparence et la responsabilisation mutuelle sont également renforcées à travers le dialogue mené lors des Commissions de partenariat annuelles avec les pays partenaires.
- Aux citoyens et au Parlement luxembourgeois de connaître l’utilisation de l’aide publique au développement et de voir comment celle-ci contribue à l’éradication de la pauvreté et à l’atteinte des Objectifs de développement durable. Ainsi, chaque année, la politique de coopération au développement fait l’objet d’un débat à la Chambre des députés. De même, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire informe régulièrement la commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration sur l’actualité des dossiers en cours. Les rapports d’activités annuels et les documents stratégiques, tels que les PIC, les stratégies globales et spécifiques, les résumés exécutifs des évaluations, les brochures d’information par pays, etc., sont accessibles au grand public via le site de la Coopération luxembourgeoise.
- Aux partenaires techniques et financiers de mieux coordonner leurs efforts et d’accroître leur efficacité en pratiquant une meilleure division du travail. Les accords de partenariat spécial signés avec plusieurs agences multilatérales donnent à ces dernières une grande prévisibilité et flexibilité.
Le Luxembourg notifie également chaque année les principaux agrégats de l’APD au Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE qui, après vérification et validation, intègre ces données dans le système de notification des pays créanciers (SNPC), une base de données disponible en ligne qui permet d’effectuer des recherches ciblées et de nombreuses analyses concernant l’APD.
La disponibilité et l’accessibilité de l’information sur l’aide au développement se sont améliorées à travers une refonte de la rubrique statistique du site internet de la Coopération qui donne désormais accès à de nombreuses données statistiques. Il ne s’agit pas encore de données en temps réel mais le ministère travaille pour se rapprocher de la norme définie par l’International Aid Transparency Initiative (IATI) dans les années à venir.