Cabo Verde - Étudiantes de l'École d'Hôtellerie et de Tourisme du Cabo Verde (EHTCV) à Praia
En 2015, la Coopération luxembourgeoise a procédé aux évaluations suivantes :
1. Évaluation d’activités en matière de réduction des risques de catastrophes au Laos financées par le ministère des Affaires étrangères et européennes et mises en œuvre par trois ONG, à savoir CARE in Luxembourg, Fondation Caritas Luxembourg et la Croix-Rouge luxembourgeoise, de 2011 à 2014 ;
2. Évaluation de six ONG luxembourgeoises (Aide à l’Enfance de l’Inde, Amicale Internationale d’Aide à l’Enfance, Amis du Tibet, Fondation Caritas Luxembourg, Friendship Luxembourg, Pharmaciens sans frontières) actives en Inde et au Bangladesh ;
3. Évaluation finale du projet BI-MAE : « Frontière et vulnérabilité au VIH/sida en Afrique de l’Ouest » (FEVE) ;
4. Évaluation de la Convention de coopération entre l’État luxembourgeois et l’ONG ENDA Tiers Monde (2013-2017).
La Coopération luxembourgeoise a également participé à :
5. L’évaluation conjointe (NL, NOR, LUX) de l’ONG AMAN (The Coalition for Accountability and Integrity in Palestine) ;
et finalement,
6. L’évaluation des activités mises en œuvre dans le cadre de la Convention entre l’État du Grand-Duché de Luxembourg et l’organisation non-gouvernementale Appui au Développement Autonome a.s.b.l. (ADA) a été lancée au cours du dernier trimestre 2015. Le rapport final de cette évaluation sera disponible dans le courant du premier semestre 2016.
Les résumés exécutifs de la plupart de ces évaluations peuvent être consultés sur le site Internet de la Coopération luxembourgeoise (http://gouvernement.lu/cooperation).
Leçon tirée de l’évaluation d’activités en matière de réduction des risques de catastrophes au Laos, financées par le ministère des Affaires étrangères et européennes et mises en œuvre de 2011 à 2014 par trois ONG, à savoir CARE in Luxembourg, Fondation Caritas Luxembourg et la Croix-Rouge luxembourgeoise.
L’innovation de cet exercice a été la rédaction d’un seul rapport pour les trois ONG évaluées ainsi que l’ajout d’une phase de vulgarisation des conclusions et recommandations de l’évaluation. Au ministère, cette phase additionnelle a permis de renforcer la collaboration avec les ONG en dehors des rendez-vous réguliers et codifiés, liés à la mise en œuvre des projets cofinancés. Le dialogue peut ainsi se délier des jeux de rôles imposés par le cadre de négociation financière et permettre de discuter des problèmes concrets que les ONG rencontrent sur le terrain. La discussion simultanée avec plusieurs ONG qui fonctionnent différemment ouvre non seulement des opportunités de comparaison de modalités d’intervention, mais aussi des opportunités de distinguer ce qui est structurel, profond et partagé de ce qui est conjoncturel et spécifique à une ONG. Il y a donc de la matière pour apprécier la cohérence de l’ensemble des interventions mises en œuvre à travers différents instruments (coopération bilatérale, coopération multilatérale, ONG) ou à travers différentes thématiques (réduction des risques et catastrophes, développement) ainsi que la pertinence des règles établies pour chacun de ces instruments et thèmes.