La coopération avec les pays partenaires

Nicaragua

Services de santé

Programme indicatif de coopération, appuis en cours et perspectives d’avenir

La revue à mi-parcours du deuxième Programme indicatif de coopération 2007-2011 (PIC II) a révélé ses conclusions et recommandations à l’occasion d’une réunion de restitution, en mars 2010 à Managua, en présence des autorités nicaraguayennes et d’autres partenaires au développement. La revue reconnaît que la Coopération luxembourgeoise est soucieuse de respecter les principes de la Déclaration de Paris et le Code de conduite de l’Union européenne sur la complémentarité et la division du travail. Le rapport encourage la Coopération luxembourgeoise à élargir le dialogue aux autres partenaires au développement et à la société civile nicaraguayenne, à renforcer les complémentarités entre l’aide bilatérale et multilatérale, à harmoniser ses activités avec celles des autres partenaires au développement et à se concentrer sur les secteurs pour lesquels elle dispose d’une vraie valeur ajoutée. Il propose de mieux planifier l’appui à travers les agences multilatérales et de mobiliser l’expertise nécessaire à la prise en compte des thèmes transversaux que sont le genre, l’environnement et la gouvernance.

Au niveau des interventions, la deuxième phase du projet d’appui à l’école nationale d’hôtellerie (ENAH), approuvée en avril 2009, renforce la décentralisation et la qualité de la formation hôtelière. Pour répondre à la demande croissante de formations, l’ENAH propose désormais des cours du soir et l’Institut technique national (INATEC), qui est le partenaire institutionnel du Luxembourg, a augmenté d’environ 80% son apport au financement des bourses d’études.

Le projet d’amélioration des qualifications professionnelles et techniques a pu être lancé en 2010 en dépit des problèmes institutionnels au sein de l’INATEC.

Dans le secteur du tourisme, le projet « Route du café » a pris fin en décembre 2010. Entre 2007 et 2010, 31 infrastructures touristiques ont été réalisées sur la base de la planification participative, avec un apport moyen des collectivités territoriales de 29%. Huit maisons de la culture, cinq parcs municipaux, cinq musées, quatre belvédères, trois sentiers de randonnées et deux centres d’informations touristiques ont vu le jour grâce au projet, et 220 activités touristiques ont été organisées dans les cinq départements de la Route du café. En même temps, près de 300 ateliers de formation professionnelle ont été organisés. Ce projet a été prolongé d’une deuxième phase approuvée en 2010 pour un montant de 6 millions d’euros. 

L’appui luxembourgeois à la transfusion sanguine a été prolongé de 16 mois à partir de mai 2010. Le matériel promotionnel pour la campagne nationale de sensibilisation au don volontaire a été élaboré. Grâce au projet 100% des besoins nationaux en sang de bonne qualité sont à présent couverts.