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Niger

Le bétail sur pied est l’une des principales recettes d’exportation

Le Niger face aux objectifs du Millénaire pour le développement

La Stratégie de développement accéléré et de réduction de la pauvreté (2008-2012), adoptée en octobre 2007, sert de cadre de référence en matière de réduction de la pauvreté ainsi que pour les politiques de développement économique du Niger. Cette stratégie comprend d’ambitieuses cibles intermédiaires à atteindre en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.

Selon le rapport 2010 du PNUD sur le développement humain, 65,90% des Nigériens vivaient en dessous du seuil de pauvreté. La croissance économique au Niger a été très variable ces dernières années et reste globalement insuffisante pour permettre un développement durable, notamment comparé à la croissance démographique très élevée d’environ 3,40%. Le secteur primaire (agriculture de subsistance et élevage) contribue à 37% au PIB et l’uranium et le bétail sur pied forment les principales recettes d’exportation. 

Dans le domaine de l’éducation des progrès ont été enregistrés au cours de la dernière décennie. Ainsi le taux net de scolarisation est passé dans cette période de 24,40% en 2001 à 62,40% en 2009. En vue d’assurer une éducation primaire pour tous d’ici 2015, le gouvernement du Niger ambitionne de porter le taux de scolarisation à 94% dans le primaire d’ici 2012. Des efforts importants restent cependant à fournir, autant au niveau de l’équité de l’accès à l’éducation, notamment de celle des filles et des enfants en milieu rural, qu’au niveau de l’amélioration de la qualité de l’éducation. Les enseignements secondaire et supérieur ont connu un taux brut de scolarisation respectivement de 11% et de 1,30% en 2008/2009. Tous niveaux confondus, le taux d’abandon scolaire s’est élevé à 33,20%. Le taux d’alphabétisation des adultes a atteint 28,70%.

Malgré une amélioration du taux de couverture sanitaire global, la santé de la reproduction reste caractérisée par une mortalité maternelle (1.800 sur 100.000 naissances vivantes en 2008) et infanto-juvénile (167‰ en 2008) parmi les plus élevées au monde.

Le taux de prévalence du VIH/sida s’établissait à 0,80% en 2007 et le gouvernement s’efforce à stopper sa progression voire à renverser la tendance d’ici 2015. 

La proportion de la population ayant accès à l’eau potable était de 52% en 2008. Le gouvernement ambitionne de porter ce taux à 80% d’ici 2012.