Petit garçon du quartier de la Médina à Dakar
Le deuxième Programme indicatif de coopération (PIC), signé avec le Sénégal le 26 janvier 2007 à Dakar, couvre la période 2007 – 2011. Il est doté d’une enveloppe de 53,3 millions d’euros. Le PIC se concentre géographiquement sur les régions de Matam, Saint-Louis, Louga et Thiès et il cible prioritairement l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’insertion socio-professionnelle des jeunes, la santé de base, l’hydraulique villageoise et l’assainissement ainsi que la bonne gouvernance.
Les quatre programmes qui composent le PIC ont démarré en 2008 et, alors que l’année 2009 a essentiellement permis de poser les préalables nécessaires au bon déroulement des programmes, l’année 2010 peut être considérée comme l’année charnière des programmes, devant permettre à ceux-ci d’atteindre leur vitesse de croisière.
En mars 2010, le rapport de la revue à mi-parcours du PIC II avec le Sénégal a été restitué à Dakar. Les enseignements et les pistes qui s’en sont dégagés, de même que les consultations auxquelles le rapport a donné lieu permettront de formuler un troisième PIC sur une base solide, objective et consensuelle.
La formulation du PIC III interviendra dans un contexte marqué par une accélération des dynamiques d’atteinte des OMD et par une prise en compte plus accrue de la décentralisation et de la Déclaration de Paris.
De manière générale, le nouveau PIC se situera dans la continuité du PIC II, tout en mettant l’accent sur le renforcement des capacités et de l’appropriation nationale et en tenant compte des lignes de conduite internationales en matière d’aide publique au développement. L’efficacité de l’aide au développement, le Code de conduite européen en matière de division du travail et le Plan d’action d’Accra seront ainsi au cœur du débat.
Sénégal