Semaine nationale de l'eau
Suite à une crise constitutionnelle culminant dans le refus du Président Mamadou Tandja de quitter le pouvoir à la fin de l’année 2009 comme prévu par la Constitution de la 5e République, le Niger a subi le 18 février 2010 un coup d’état qui a renversé le pouvoir en place et dissous les hautes institutions de l’Etat. La gouvernance du pays a aussitôt été placée, pour une période de transition envisagée à un an, sous l’autorité d’un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), présidé par le chef d’escadron, Salou Djibo, proclamé Général de corps d’armée par la suite.
Le CSRD s’est donné comme objectif de restaurer la démocratie et la bonne gouvernance au Niger à travers la mise en place d’un certain nombre d’institutions, dont notamment le Conseil consultatif national (CCN). Suite aux délibérations du CCN, le Président du CSRD a signé fin mai 2010 l’ordonnance portant Code électoral et a permis ainsi l’institution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée de préparer et d’organiser les différentes échéances électorales. Fin septembre, les autorités de la transition ont présenté le chronogramme pour les différentes consultations électorales prévues à partir de janvier 2011 et devant aboutir à l’investiture d’un nouveau Président de la République en avril. Le 31 octobre 2010, une nouvelle Constitution a été adoptée avec 90,18% des votes et a ainsi ouvert la voie à la septième République.
Malgré les « circonstances difficiles » caractérisées par les conséquences de la crise alimentaire 2008/2009, la situation macro-économique du Niger a été relativement stable en 2010. Grâce à une politique budgétaire prudente, et notamment la réduction des dépenses publiques dans la Loi des finances rectificative pour l’exercice 2010, les recettes ont largement dépassé les objectifs. Le Niger a par ailleurs su faire face à la conjoncture extérieure, grâce à la vigueur de la croissance hors agriculture, au repli de l’inflation et au niveau élevé des investissements directs étrangers liés à l’expansion des secteurs de l’uranium et du pétrole.
En ce qui concerne la situation sécuritaire, après l’enlèvement par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le 16 septembre 2010, de sept employés étrangers en poste pour des entreprises françaises dans la ville minière d’Arlit à l’extrême Nord du Niger, le gouvernement nigérien a décidé de renforcer davantage son dispositif sécuritaire dans la zone sahélienne du pays.
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