Tweet du UN Central Emergency Response Fund
Le Luxembourg vise à réserver environ 75 % de son budget annuel humanitaire pour l’aide humanitaire d’urgence.
L’allocation de cette aide se fait selon les besoins et en accordant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en tenant notamment compte de plusieurs indicateurs tels que la classification des crises humanitaires, les indices de gestion des risques (INFORM) et les indicateurs pour les crises oubliées des services d’ECHO et d’OCHAE.
En 2017, l’Irak, la Syrie, le Soudan du Sud, le Yémen et la RDC ont été considérés comme crises humanitaires de niveau 3, soit le niveau le plus élevé selon la classification onusienne.
Pour ce qui est de la crise syrienne, le gouvernement luxembourgeois a pu honorer sa promesse de don et a déboursé 7,5 millions d’euros (dont 2,5 millions d’euros pour UNICEF dans le cadre de l’initiative « No Lost Generation »).
À part la Syrie, les pays bénéficiaires les plus importants de l’assistance humanitaire luxembourgeoise ont été le Soudan du Sud, la RCA, l’Irak, le Mali, le Niger, la RDC, la Somalie et l’Afghanistan, le Yémen, la Libye et Haïti. L’Afrique de l’Ouest, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands Lacs ont aussi bénéficié de l’assistance luxembourgeoise dans une approche multipays. D’autres pays bénéficiaires ont été les Philippines, Népal, les Territoires palestiniens occupés, le Myanmar, la Thaïlande, le Kenya, le Bangladesh, le Burkina Faso et le Cabo Verde. La mise en œuvre de l’assistance humanitaire d’urgence dans ces pays et régions a été réalisé moyennant des projets d’ONG luxembourgeoises et des contributions aux agences onusiennes et au Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.