Lors de la conférence de presse qui a eu lieu le 18 janvier 2017 à la Direction de la coopération au développement, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Romain Schneider, a signé sept accords-cadres de développement avec les organisations non gouvernementales de développement (ONGD) suivantes : Bridderlech Deelen (BD), Aide Internationale de la Croix-Rouge luxembourgeoise (CR), CARE in Luxembourg (CIL), Christian Solidarity International Luxembourg (CSI), ECPAT, PADEM et SOS Villages d’Enfants Monde (SOSI).
Groupe de travail MAEE-ONG
94 associations disposent de l’agrément d’organisations non gouvernementales (ONG) auprès du ministère des Affaires étrangères et européennes, en vertu de la loi modifiée du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement et l’action humanitaire. Les ONG ont déboursé en 2017 un montant de 58,62 millions d’euros pour des activités de coopération au développement à travers les instruments financiers principaux :
À cela s’ajoutent des crédits comptabilisés en tant qu’aide publique au développement alloués pour l’action humanitaire (aide d’urgence, aide alimentaire, prévention des crises, reconstruction et réhabilitation), des subsides pour les activités de sensibilisation et d’éducation au développement et un appui en matière de frais administratifs encourus dans la préparation et le suivi des activités de développement. Au total, l’APD allouée aux organisations non gouvernementales nationales en 2017 était de 58,62 millions d’euros, soit 15,46 % de l’aide publique au développement luxembourgeoise comptabilisée pour cet exercice budgétaire.
La Coopération luxembourgeoise attache une grande importance aux organisations de la société civile en tant qu’acteurs du développement à part entière. Le Luxembourg est en effet un des pays qui a le plus recours aux organisations de la société civile pour la mise en œuvre de projets et programmes de développement. Les ONG représentent un vecteur complémentaire de l’aide bilatérale permettant d’être actif dans des pays et secteurs où le ministère ne peut intervenir et d’atteindre des parties de la population des pays en développement où la coopération bilatérale n’est pas présente en travaillant au plus près des bénéficiaires. Rappelons que les ONG sont des partenaires et non pas des agents exécutants du gouvernement.
Le nombre important d’ONG agréées ainsi que le pourcentage important de l’APD alloué aux ONG témoignent de l’importance que la population luxembourgeoise accorde aux organisations de la société civile, et aux formes d’expression de sa solidarité internationale. L’engagement fort du ministère en faveur des ONG luxembourgeoises permet en fait de maintenir le niveau d’APD autour de 1 % du RNB. Effectivement, à travers les ONG, la population luxembourgeoise peut participer voire s’impliquer directement et concrètement dans la mise en œuvre de la politique luxembourgeoise en matière de coopération au développement.