En 2017, l’aide publique au développement (APD) luxembourgeoise s’est établie à 377 093 414 euros, ce qui représente 1 % du revenu national brut (RNB). Le Luxembourg figure donc toujours – aux côtés du Danemark, de la Norvège, de la Suède et du Royaume-Uni – parmi le nombre restreint de pays membres du CAD qui ont maintenu leur APD à un niveau égal ou supérieur à 0,7 % du RNB.
Sur le plan international, l’aide publique au développement a atteint 146,6 milliards de dollars en 2017, soit un léger recul en termes réels par rapport à 2016, notamment en raison de la diminution des dépenses consacrées aux réfugiés dans les pays donateurs. Si l’on exclut ces dernières, les apports nets d’APD ont augmenté de 1,1 % en termes réels par rapport à l’année dernière.
L’aide bilatérale aux pays les moins avancés a augmenté de 4 % en termes réels, culminant à 26 milliards USD après plusieurs années de baisse. L’aide à l’Afrique en général a augmenté de 3 % pour s’établir à 29 milliards USD ; s’agissant spécifiquement de l’aide à l’Afrique subsaharienne, elle a progressé dans les mêmes proportions pour atteindre 25 milliards USD. L’aide humanitaire quant à elle a augmenté de 6,1 % en termes réels, passant à 15,5 milliards USD.
L’APD représente plus des deux tiers du financement extérieur affecté aux pays les moins avancés, et permet souvent d’agir comme levier pour mobiliser l’investissement privé, d’accroître les recettes fiscales intérieures dans les pays pauvres et de contribuer ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable fixés par l’ONU.
L’aide publique au développement provenant des pays membres du Comité d’aide au développement a représenté en moyenne 0,31 % du RNB en 2017, contre 0,32 % en 2016.