4e Forum à Haut Niveau sur l’Efficacité de l’Aide Busan 2011

Sénégal

La déclaration finale

Le texte final adopté à Busan est le résultat de nombreux compromis entre les positions de toutes les parties prenantes. Pourtant, l’adhésion de la Chine à la déclaration de Busan et la reconnaissance de l’importance de la coopération Sud-Sud ont été largement accueillies comme des avancées importantes dans l’efficacité de l’aide.

Parmi les points positifs, on peut par ailleurs retenir la réaffirmation des engagements pris antérieurement, à Paris et Accra, le placement de l’agenda de l’efficacité de l’aide dans le contexte des objectifs du Millénaire pour le développement et l’importance donnée aux résultats durables et à l’objectif de l’indépendance, à terme, des pays en développement des apports extérieurs d’aide.

La déclaration de Busan a en outre réaffirmé l’appropriation des priorités de développement par les pays en développement et que les systèmes nationaux seront à utiliser par défaut. Afin d’alléger l’appareil de coordination international, la responsabilité du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre des engagements de la Déclaration de Paris et du Plan d’action d’Accra incombe désormais aux pays en développement, en concertation avec toutes les parties prenantes concernées. Des indicateurs spécifiques devront être élaborés et leur suivi organisé, ce qui demandera une forte appropriation par les autorités nationales, des appuis en termes de capacités, et la bonne volonté des donateurs. La Coopération luxembourgeoise soutiendra activement ces processus dans ses pays partenaires. Au niveau international, le suivi de ce processus désormais décentralisé devra s’appuyer sur une structure légère et autant que faire se peut sur des organes existants.

Un accent particulier a été mis sur la transparence et la responsabilité mutuelle. Dans ce contexte, le texte final reconnaît le rôle des parlements et de la société civile en tant que parties prenantes à part entière et élargit la coopération à d’autres acteurs du développement, au sein d’un « nouveau partenariat global ».

« Nous sommes conscients du rôle essentiel que joue le secteur privé dans la promotion de l’innovation, la création de richesses, de revenus et d’emplois, et dans la mobilisation des ressources intérieures, ce qui contribue à la réduction de la pauvreté. »
(article 32 de la Déclaration de Busan)