Village d’enfants SOS (Sénégal)
Les négociations entamées au sein des organisations internationales se sont poursuivies à Busan, avec comme enjeu principal la participation de la Chine, de l’Inde et - à un degré moindre - du Brésil et du Mexique. Elles peuvent être qualifiées de succès dans la mesure où la déclaration de Busan est le premier document « signé » par la Chine, qui affirme explicitement qu’elle est un acteur de l’aide au développement sur base « d’objectifs communs et de principes partagés » tels que l’appropriation démocratique, l’orientation vers les résultats tangibles et durables, la transparence et redevabilité réciproque. Une distinction nette entre les formes de coopération Sud-Sud et Nord-Sud est le bémol de cette participation tant recherchée.
« La nature, les modalités et les responsabilités qui s’appliquent à la coopération sud-sud diffèrent de celles qui s’appliquent à la coopération nord-sud. Cependant, nous reconnaissons faire tous partie d’un programme de développement auquel nous participons sur la base d’objectifs communs et de principes partagés. »
(article 2 de la Déclaration de Busan)
Les ultimes réunions ont également vu une poussée déterminée des représentants africains à propos de l’alignement aux systèmes des pays en développement : utilisation par défaut des systèmes nationaux (sinon justification à livrer par le bailleur) et, le cas échéant, appui institutionnel pour remédier aux faiblesses.