La coopération avec les pays partenaires

Introduction

Burkina Fasso

Introduction

Cette section présente les activités de la Coopération luxembourgeoise et les perspectives d’avenir dans ses principaux pays partenaires en 2011. Les événements marquants y sont relevés ainsi qu’une brève description de la position de ces pays par rapport à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

L’Afrique subsaharienne reste la principale région de concentration de la Coopération luxembourgeoise. Les énormes défis auxquels sont confrontées les populations de ces pays persistent, voire s’aggravent. L’insécurité alimentaire touche une personne sur quatre des 856 millions d’habitants en Afrique subsaharienne et ceci malgré une bonne croissance économique moyenne au cours des dernières années. La vulnérabilité croissante face au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux conflits civils mine le développement humain de la région. Si l’on a pu se réjouir en 2011 de la fin de la crise politique au Niger et de la reprise des activités de coopération au développement dans ce pays, force est de constater une détérioration de la situation sécuritaire dans toute la zone sahélienne où les répercutions de la crise libyenne se font sentir.

Face à cette situation difficile, la Coopération luxembourgeoise est restée engagée auprès des populations démunies, engagement qui s’est notamment manifesté en 2011 par la tenue de Commissions de partenariat au niveau ministériel au Sénégal, au Niger et au Cap Vert, ainsi qu’au Nicaragua, au Salvador, au Laos et au Vietnam. Quatre Programmes indicatifs de coopération (PIC) de troisième génération ont ainsi démarré en 2011, à savoir au Cap Vert, Nicaragua, Laos et Vietnam. Deux nouveaux PIC (Sénégal et El Salvador) qui vont démarrer en 2012 ont pu être signés en 2011. Ces programmes s’inscrivent clairement dans l’agenda de l’efficacité de l’aide en promouvant l’appropriation, l’alignement, l’harmonisation, la gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle. Dans un souci permanent de qualité de l’aide, il y a lieu de relever également la poursuite en 2011 de l’exercice de revues externes des PIC, notamment au Burkina Faso et au Salvador.

Tout en respectant les principes de concentration géographique et sectorielle de la Coopération luxembourgeoise, chaque PIC s’adapte au contexte spécifique du pays partenaire en question à travers des modalités de mise en œuvre adaptées (appui budgétaire sectoriel, adhésion à des fonds communs, coopération déléguée ou conjointe, ou encore stratégie de désengagement progressif).

En novembre, une visite officielle de S.A.R. le Grand-Duc au Vietnam a certainement illustré les nouvelles formes de relations et de partenariat, au-delà de la coopération au développement, que le Luxembourg peut entretenir avec un pays qui se classe désormais parmi les pays à revenu intermédiaire. Dans un contexte similaire, la coopération bilatérale avec la Namibie est venue à terme en 2011, mais des relations persistent en matière de coopération financière, de la société civile et du système des Nations unies.

Le contexte international de l’aide a changé et la Coopération luxembourgeoise a fait siens les principes du nouveau partenariat mondial issu du quatrième Forum à haut niveau sur l’efficacité de l’aide à Busan, notamment en incluant davantage la société civile dans les pays partenaires et le secteur privé, notamment à travers des partenariats publics-privés (PPP), dans la mise en œuvre des PIC.

Finalement, il y a lieu de relever que le contexte de défis communs auxquels nos pays partenaires sont confrontés a encouragé la Coopération luxembourgeoise à continuer en 2011 à investir de manière conséquente dans des initiatives régionales, notamment dans les domaines de la finance inclusive, des nouvelles technologies de l’information ainsi que de l’environnement et du changement climatique.