La Coopération Multilatérale

Le Luxembourg a participé en 2011 à bon nombre de rendez-vous internationaux (Mali)

Introduction

L’année écoulée a donné lieu à un certain nombre de rendez-vous internationaux importants auxquels le Luxembourg a été représenté par la ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire. Ainsi la ministre a-t-elle participé à la quatrième Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA IV) (LDC IV Conference) qui s’est tenue du 9 au 11 mai 2011 à Istanbul. L’objectif de cette conférence était de permettre aux différents acteurs du développement, représentés par des membres de gouvernements, d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, d’évaluer les résultats du plan d’action pour les PMA adopté à la troisième Conférence des Nations unies sur les PMA en 2001 et de se mettre d’accord, dans le cadre du « Programme d’Action d’Istanbul », sur de nouvelles mesures et stratégies de développement durable pour ces pays pour la prochaine décennie. Durant la conférence, la ministre a assuré entre autres la vice-présidence de la session de haut niveau sur la « Bonne gouvernance à tous les niveaux » et a en outre participé à un débat thématique consacré à « l’autonomisation des femmes grâce à l’inclusion financière et au développement agricole ».

Du 8 au 10 juin 2011, le Luxembourg a participé à la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida qui s’est tenue au siège des Nations unies à New York. Cette réunion a permis de tirer le bilan des progrès réalisés dans la lutte contre le VIH/sida et de renouveler les engagements pris pour progresser dans son éradication d’ici 2015 par l’adoption de la « Déclaration politique sur le VIH/sida : intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida ». La ministre Jacobs a fait une déclaration au nom du Luxembourg et a présidé la table ronde de haut niveau intitulée « Prévention – Que faire pour parvenir à l’objectif de zéro nouvelle infection ? ».

La 37e session de la Conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tenue à Rome du 25 juin au 2 juillet s’est penchée sur le  « rôle essentiel des femmes dans l’agriculture et le développement rural » ainsi que sur la « situation de l’alimentation et de l’agriculture ». Dans la déclaration du Luxembourg, la ministre Jacobs a félicité la FAO d’avoir consacré son rapport sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2010-11 au rôle de la femme dans l’agriculture ainsi qu’aux mesures à prendre pour combler le fossé entre les hommes et les femmes en vue de soutenir le développement durable et équitable.

Les 18 et 19 octobre 2011, plus de 150 représentants de gouvernements, d’organisations internationales et régionales, du système des Nations unies, de la société civile, du monde de la recherche et du secteur privé s’étaient réunis à Luxembourg pour la tenue du « Symposium de haut niveau du Forum des Nations unies sur la coopération au développement (DCF Symposium) ». Le thème du Symposium était « travailler ensemble pour renforcer l’impact de l’aide au développement ». Il avait pour objectif de débattre du rôle de la mobilisation des flux financiers tels que l’investissement, le commerce et les ressources nationales pour maximiser l’impact de l’aide au développement et notamment de voir comment l’effort international peut aider les pays en développement à mobiliser des investissements et d’autres types de ressources pour le développement en vue d’accélérer les progrès vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et de s’engager dans la voie du développement durable. Ce symposium était le second événement d’une série de réunions de haut niveau organisées dans le cadre de la préparation du Forum des Nations unies sur la coopération au développement (DCF) qui se tiendra à New York au début juillet 2012. Le DCF vise à promouvoir la coopération au développement et son impact sur l’amélioration des conditions de vie et des droits de l’homme, la promotion du développement durable et la réduction des inégalités entre et à l’intérieur des pays.

Les 7 et 8 décembre 2011, la ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Marie-Josée Jacobs, est intervenue à l’occasion du 5e Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies consacré au financement du développement. Dans son discours, la ministre a souligné l’importance de tenir tous les engagements en matière de financement du développement, en commençant par l’allocation d’au moins 0,7% du revenu national brut à l’aide publique au développement et a appelé les différents acteurs présents, bailleurs de fonds traditionnels et émergents, pays partenaires en développement, société civile, secteur privé et institutions financières internationales, à œuvrer ensemble pour mettre à la disposition de l’agenda mondial du développement les ressources financières nécessaires pour assurer un développement socio-économique durable. L’identification de sources innovantes de financement du développement tant publiques que privées doit nous intéresser dans ce contexte.