La coopération avec les pays partenaires

Laos

Le projet multilatéral le plus important vise la santé maternelle

Programme indicatif de coopération,
appuis en cours et perspectives d’avenir

Sous le PIC 2011-2015, le Luxembourg continuera de faire partie des principaux bailleurs du Laos et participe à ce titre au dialogue politique et de développement du pays. Depuis ses débuts, la Coopération luxembourgeoise se concentre sur la réduction de la pauvreté et le PIC III confirme les choix de concentration sectorielle dans les domaines de la santé, du développement local ainsi que de l’éducation et de la formation professionnelle. En 2011, cinq projets bilatéraux se trouvaient en cours de mise en œuvre par Lux-Development dans ces secteurs.

La Coopération luxembourgeoise a également cofinancé l’établissement de l’institut Pasteur du Laos. Des liens en matière de recherche et de développement des capacités ont été établis avec l’institut d’immunologie à Luxembourg et le projet Luxembourg-Laos Partnership for Research and Capacity Building in Infectious Disease Surveillance. Un laboratoire Lao-Luxembourg fut installé dans le bâtiment de l’institut Pasteur début 2012. Un projet d’appui au secteur de la transfusion sanguine avec comme partenaire principal la Croix-Rouge laotienne est actuellement en cours de formulation.

Les projets multilatéraux financés par le Luxembourg sont complémentaires de nos activités bilatérales. Le programme le plus important en cours est celui – commun - de quatre agences onusiennes (UNICEF, OMS, UNFPA et PAM) qui vise la santé maternelle et infantile. D’autres appuis multilatéraux concernent notamment la sécurité alimentaire, le développement rural, le déminage et la bonne gouvernance. Un appui sera également canalisé à travers le PNUD pour le soutien à la coordination des bailleurs de fonds (processus de la table ronde). Prenant en compte l’avantage comparatif de chaque agence onusienne, l’appui aux projets multilatéraux continuera de représenter environ 20% de l’enveloppe globale du PIC.

Face à l’appel d’urgence de trois agences onusiennes – le PAM, l’Unicef et l’OMS – pour répondre à la crise de malnutrition aigüe se développant dans les provinces du sud du pays, le Luxembourg a rapidement débloqué les fonds nécessaires pour couvrir l’intégralité de cette intervention humanitaire