La coopération avec les pays partenaires

El Salvador

Développer une microentreprise fait partie du programme d’appui

Le programme « Communautés solidaires » cible 125 municipalités

Programme indicatif de coopération, appuis en cours et perspectives d’avenir

Le PIC 2012-2015, de 21 millions d’euros, vient en appui aux Plan quinquennal de développement élaboré par les autorités salvadoriennes. Ses priorités sont alignées sur les objectifs stratégiques du programme « Communautés solidaires » qui cible 125 municipalités identifiées comme étant les plus vulnérables sur la base de la cartographie de la pauvreté du Salvador. Ce programme comporte quatre objectifs : (i) le capital humain, (ii) les infrastructures sociales de base, (iii) la génération de revenus et (iv) le développement productif et la gestion territoriale. La dimension « genre » a été intégrée aux objectifs qui ciblent les communautés urbaines.

La coopération bilatérale est la principale modalité d’intervention du PIC III. La gamme des activités et les modalités d’intervention ont été adaptées pour se conformer aux critères de l’efficacité de l’aide et du code de conduite de l’Union européenne sur la complémentarité et la division du travail. Le PIC introduit l’appui programmatique à travers un fonds commun, le FOCAP, de l’assistance technique en faveur des institutions publiques impliquées dans la mise en œuvre du programme « Communautés solidaires » et un appui à des organisations non gouvernementales de plaidoyer et de microfinance.

La part du budget du PIC 2012-2015 consacrée à la coopération multilatérale se situe aux alentours de 20%. Un effort particulier a été fait pour que ce volet soit coordonné au sein des agences onusiennes et aligné sur les priorités nationales.

Le Salvador étant un pays à revenu intermédiaire, le PIC 2012-2015 vise aussi à diversifier les relations entre les deux pays dans les domaines économique, commercial, financier, culturel et/ou académique. A moyen terme, cet effort devrait faciliter la transition d’une relation qui dépend exclusivement de l’aide au développement vers une coopération ouverte à d’autres types d’échanges.