Point de forage dans le cercle de Barouéli
Sur le plan politique, l’année 2011 a été marquée par une forte activité en vue de la finalisation des engagements du président de la République en fin de mandat, à savoir :
Le remaniement ministériel de mars 2011, qui a vu le départ du Premier ministre Modibo Sidibé et son remplacement par Mariama Kaidama Sidibé, visait l’achèvement des chantiers de réformes institutionnelles et la mise en place des outils et organes des élections générales de 2012.
Au niveau de la gouvernance et de la décentralisation, l’année a vu la préparation d’un projet de loi de découpage administratif visant à faire passer le nombre des régions de huit à dix-neuf sur une période de cinq ans. La fin de la mandature des collectivités locales a coïncidé avec la préparation et l’adoption du nouveau cadre de référence des politiques de développement 2010-2016, dont un axe stratégique était le renforcement de la paix et de la cohésion sociale.
Sur le plan sécuritaire, l’année 2011 s’est terminée par la détérioration du contexte en la matière, marqué par la recrudescence des enlèvements d’otages à Hombori et Tombouctou, ainsi que par les attaques contre les autorités civiles et militaires dans les régions du Nord Mali. La répétition des atteintes à la liberté de circulation ajoutée au déclenchement d’une rébellion armée laissent présager une aggravation de la situation sécuritaire et politique dans cette zone où la fréquence des alertes a bloqué toute activité conséquente de développement économique et social.
Au niveau des relations bilatérales entre le Mali et le Luxembourg, on notera la venue à Luxembourg du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, à l’occasion de la sixième commission de partenariat entre les deux pays, le 24 janvier 2011, et sa rencontre avec le Premier ministre Jean-Claude Juncker, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, et la ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Marie-Josée Jacobs.
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