La majorité des pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise se situent en Afrique subsaharienne
Les actions de la Coopération luxembourgeoise visent principalement à éradiquer la pauvreté et se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux - avec l’homme, la femme et l’enfant en son centre. Ces actions s’inscrivent dans la mise en œuvre des objectifs du Millénaire pour le développement.
Politique de ciblage sectoriel
Les principaux secteurs d’intervention de la coopération relèvent du domaine social : la santé, l’éducation, y compris la formation et l’insertion professionnelles et le développement local intégré. Les initiatives pertinentes dans le domaine de la microfinance sont encouragées et appuyées, que ce soit au niveau conceptuel ou au niveau opérationnel.
Des stratégies sectorielles précisent, secteur par secteur, les points d’ancrage aux références internationales pertinentes, le cadre légal et politique luxembourgeois, les pratiques de mise en œuvre, complétées par un plan d’action.
Politique de ciblage géographique
La Coopération luxembourgeoise poursuit, par souci d’efficacité et d’impact, une politique d’intervention ciblée dans un nombre restreint de pays partenaires. La majorité des pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise se situent en Afrique subsaharienne, deux en Amérique centrale et deux en Asie du Sud-Est. La concentration géographique de la Coopération luxembourgeoise prend en compte l’indice du développement humain du PNUD ainsi que des considérations relatives à l’approche régionale et aux situations de fragilité.
Partenariat
La coopération avec ces pays repose sur une démarche basée sur le partenariat avec les autorités, collectivités et autres acteurs du développement. Cet esprit de partenariat, complété par le souci de l’appropriation des programmes et projets par les bénéficiaires, préside à la mise au point de programmes pluriannuels de coopération, les programmes indicatifs de coopération (PIC).
Niveau de l’aide publique au développement
Dans son programme gouvernemental 2009-2014, il est retenu que « le gouvernement maintiendra l’effort quantitatif de la Coopération luxembourgeoise en volume et en pourcentage du revenu national brut (1% du RNB dans les années à venir) ».
En termes d’aide publique au développement (APD), la Co-opération luxembourgeoise se place depuis l’an 2000 dans le groupe des cinq pays industrialisés qui consacrent plus de 0,7% de leur revenu national brut à la coopération au développement. En 2010, l’APD s’est chiffrée à quelque 303,6 millions d’euros représentant 1,09% du RNB.
Canaux d’acheminement
L’APD est mise en œuvre par les instruments de la coopération bilatérale, de la coopération multilatérale, de l’appui aux programmes et de la coopération avec les ONG de développement.
L’aide publique au développement du Luxembourg comprend par ailleurs un important volet d’action humanitaire qui permet de répondre prioritairement sous forme d’aide d’urgence aux catastrophes humanitaires, catastrophes naturelles ou conflits violents. L’action humanitaire comprend également un volet « prévention » des catastrophes humanitaires ainsi qu’un volet « transition », entre une catastrophe humanitaire, la reconstruction et la reprise des activités de développement.
Qualité et efficacité de l’aide
En parallèle, la Coopération luxembourgeoise est activement impliquée dans la discussion, la définition et la mise en œuvre de nouveaux standards de qualité et d’efficacité de l’aide internationale au développement. Elle a fait siennes les conclusions de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (appropriation, harmonisation, alignement, résultats et responsabilité mutuelle) et du Programme d’action d’Accra ainsi que le Consensus européen pour le développement et le Code de conduite sur la complémentarité et la division du travail dans la politique de développement.