L’aide humanitaire

L’aide d’urgence

Le Luxembourg réserve environ 75 % de son budget annuel humanitaire en préparation aux éventuelles urgences humanitaires. L’allocation de cette aide se fait selon les besoins, en accordant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables et en tenant compte de plusieurs indicateurs, tels que la classification des crises humanitaires, les indices de gestion des risques (INFORM) et les indicateurs pour les crises oubliées des services d’ECHO et d’OCHA.

En 2018, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire Romain Schneider a participé à la conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad qui s’est tenue à Berlin le 3 septembre. L’objectif de la conférence était de mobiliser les soutiens politiques et financiers afin de faire face à cette crise humanitaire qui touche l’une des régions les plus pauvres du monde. 

Pour ce qui est de la crise syrienne, le gouvernement luxembourgeois a pu honorer sa promesse de don et a déboursé 7,5 millions d’euros (dont 2,5 millions d’euros pour UNICEF dans le cadre de l’initiative « No Lost Generation »).

En plus de la Syrie, le Luxembourg a fourni de l’assistance humanitaire à travers ses partenaires au Soudan du Sud, en République Centrafricaine, en Iraq, dans les Territoires palestiniens occupés (Gaza), au Mali, au Niger, en République démocratique du Congo, en Somalie, en Afghanistan, en Colombie et au Yémen. L’Afrique de l’Ouest, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands Lacs ont aussi bénéficié de l’assistance luxembourgeoise dans une approche multi-pays. Cette assistance a en outre inclus d’autres pays, tels que le Laos, l’Éthiopie et le Cameroun. La mise en œuvre de l’assistance humanitaire d’urgence dans ces pays et régions a été réalisée moyennant des projets d’ONG luxembourgeoises et des contributions aux agences onusiennes et au CICR.