Comité interministériel pour la coopération au développement

Centre de formation professionnelle régional de Peja (Kosovo)

La cohérence des politiques pour le développement

Le 12 juillet 2011, le Comité interministériel pour la coopération au développement  a tenu son échange annuel avec des ONG et le Cercle de coopération des ONG de développement du Luxembourg. Les ONG ont proposé un ordre du jour pour cette réunion, sur lequel figuraient le dispositif institutionnel en matière de cohérence des politiques pour le développement au Luxembourg, les achats responsables dans les marchés publics, la politique contre le changement climatique et plus particulièrement les mécanismes de développement propre et les biocarburants, la place financière, le commerce extérieur, les accords de partenariat économique (APE) négociés entre l’Union européenne et les pays ACP, le partenariat économique du Luxembourg avec l’Angola, l’accord de libre échange entre l’UE et l’Inde, ainsi que les accords de protection des investissements en Colombie négociés par l’UEBL. Un dernier point de la discussion portait sur l’intégration de la cohérence des politiques pour le développement dans le projet de loi modifiant la loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement.

En fin de réunion, les ONG et le Comité interministériel ont convenu :

  • d’examiner plus en détail le lien entre la santé et les secteurs sociaux,
  • que les administrations gouvernementales, la société civile et le public peuvent saisir le Comité interministériel par écrit au sujet de cas concrets d’incohérence qui seront ensuite examinés par le Comité,
  • de maintenir le rythme d’échange de vues par an entre le Comité interministériel et les ONG, sans préjudice des entrevues supplémentaires ad hoc en cas de besoin,
  • d’approfondir des points pouvant être traités « bilatéralement » entre le Ministère et les ONG dans le groupe de travail permanent MAE-ONG.

Lors de sa déclaration sur la coopération au développement et l’action humanitaire, en date du 12 octobre 2011, la ministre Marie-Josée Jacobs a insisté sur la nécessité de veiller à la cohérence des politiques pour le développement et du rôle consultatif qui incombe à cet égard au Comité interministériel.