II. La coopération avec les principaux pays partenaires

La coopération avec les principaux pays partenaires

Sénégal - Centre de formation professionnelle à Louga

Utilisation des systèmes nationaux

L’utilisation de plus en plus systématique des systèmes nationaux compte certainement parmi les plus grands changements et les plus grands défis de l’évolution de la coopération du Luxembourg avec ses pays partenaires. Les modalités d’alignement aux systèmes nationaux varient selon le degré de maturité et de transparence des systèmes financiers des pays partenaires. Ainsi, le Cabo Verde reste le seul pays en 2013 avec lequel le Luxembourg pratique une aide budgétaire sectorielle, dans le secteur de la formation professionnelle. Les appréciations du groupe d’appui budgétaire étaient globalement positives en 2013, mais le financement du secteur de la formation professionnelle reste fragile. Le Luxembourg a donc décidé d’augmenter son aide budgétaire sectorielle de 2,5 à 5,5 millions d’euros pour la durée totale du PIC 2011-2015. Une convention pour une assistance technique qui sera fournie par Lux-Development a en outre été signée en 2013 afin d’accompagner cette aide budgétaire sectorielle.

Au Sénégal, la formulation des différentes composantes du PIC III a été achevée et il est prévu que quelque 40 % du budget du PIC soient déboursés à travers la modalité d’exécution nationale et donc inscrits au budget consolidé d’investissement de l’État sénégalais.

Dans d’autres pays, l’aide luxembourgeoise transite par des fonds communs, mis en place avec d’autres bailleurs de fonds dans un souci d’harmonisation et de coordination de l’aide. C’est le cas notamment au Salvador avec le FOCAP (Fonds commun des partenaires pour le développement en appui au Programme « Communautés solidaires »), au Nicaragua avec le FONDSALUD dans le secteur de la santé, ou encore au Burkina Faso avec le CAST (Compte d’Affectation Spécial du Trésor) en appui au Programme national de développement du secteur de l’éducation de base.