II. La coopération avec les principaux pays partenaires

La coopération avec les principaux pays partenaires

Mali - Mise en place de canalisations

Mise en œuvre de l’agenda de l’efficacité de la coopération au développement

Les Programmes indicatifs de Coopération (PIC) de la Coopération luxembourgeoise fonctionnent selon les principes du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement, tels que définis à Busan en 2011. Le Luxembourg entend ainsi promouvoir l’application plus systématique des principes d’appropriation et d’alignement, dans une logique de partenariat inclusif et de redevabilité mutuelle.
Dans cette partie du rapport, la coopération avec les principaux pays partenaires sera donc déclinée suivant les cinq grands principes retenus à Busan, c'est-à-dire:

1. L’utilisation des systèmes nationaux
2. La fiscalité et la mobilisation des ressources internes
3. La coopération triangulaire et la coopération Sud/Sud
4. La coopération avec le secteur privé dans les pays partenaires
5. La coopération avec la société civile dans les pays partenaires

Cette modernisation de la Coopération luxembourgeoise va de pair avec une continuité certaine. Comme par le passé, l’aide luxembourgeoise est uniquement basée sur des dons et la plupart des pays partenaires du Luxembourg se situent en Afrique de l’Ouest et font partie des pays les moins avancés (PMA).

Les PIC avec le Burkina Faso et avec le Niger ont connu une extension de 2013 à 2015. L’extension au Burkina se concentre sur le Programme de développement du secteur de l’éducation de base (PDSEB), à travers un mécanisme de financement conjoint, ainsi que sur un programme d’appui aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Au Niger, le programme luxembourgeois est aligné sur l’initiative des 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens) et le programme d’éducation de base est élargi à tous les départements de la région de Dosso.

L’année 2013 a aussi vu la reprise des relations de coopération formelle avec le Mali, notamment sur base des engagements pris dans la feuille de route pour la transition adoptée par l’Assemblée nationale malienne. L’organisation d’élections générales transparentes et crédibles était en effet une condition de la Coopération luxembourgeoise pour conclure une stratégie intermédiaire en avril 2013, en vue d’une reprise complète de la coopération au développement avec le Mali à partir de 2015. Cette stratégie prévoit la prolongation des programmes du PIC II jusqu’en 2014 et un appui au renforcement de l’État de droit et à la consolidation de la paix. Une attention particulière est portée sur les programmes au nord du pays.