VI. La coopération avec les organisations non gouvernementales de développement

Rencontre sur le cadre post-2015

La coopération avec les organisations non gouvernementales de développement

En 2013, les 95 ONG agréées auprès du ministère des Affaires étrangères, en vertu de la loi modifiée du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement et l’action humanitaire, ont déboursé 31 176 554 euros pour des activités de co-opération au développement à travers les instruments financiers principaux :

  • accords-cadres de coopération : 19 accords-cadres (dont quatre en consortium entre deux ONG) ont été cofinancés en 2013, pour un total de 20 870 030 euros.
  • cofinancement de projets de développement : 111 projets individuels de 
  • 46 ONG ont été appuyés en 2013, pour un total de 8 404 466 euros.
  • mandats d’exécution dans le cadre de la coopération bilatérale : 1 902 058 euros. 

À cela s’ajoutent des crédits comptabilisés en tant qu’aide publique au développement alloués pour l’action humanitaire (aide d’urgence, aide alimentaire, prévention des crises, reconstruction et réhabilitation), des subsides pour les activités de sensibilisation et d’éducation au développement et un appui en matière de frais administratifs encourus dans la préparation et le suivi des activités de développement. Au total, l’APD allouée aux organisations non gouvernementales nationales en 2013 était de 47 070 919 euros, soit 14,46 % de l’aide publique au développement luxembourgeoise comptabilisée pour cet exercice budgétaire.

La Coopération luxembourgeoise attache une grande importance aux organisations de la société civile en tant qu’acteurs du développement à part entière. Elle est en effet l’une des coopérations qui a le plus recours aux organisations de la société civile pour la mise en œuvre de projets et programmes de développement. Les ONG représentent un vecteur complémentaire de l’aide bilatérale permettant d’intervenir dans des pays et secteurs où le ministère ne peut intervenir et d’atteindre des parties de la population des pays en développement qui ne pourraient autrement pas profiter de la coopération.

Il importe de souligner que, malgré un contexte économique difficile, les fonds alloués aux organisations de la société civile en 2013 sont restés sensiblement les mêmes qu’en 2012.

Le nombre important d’ONG agréées, ainsi que le pourcentage conséquent de l’APD allouée aux ONG témoigne de l’importance que la population luxembourgeoise accorde aux organisations de la société civile, forme d’expression de sa solidarité internationale. L’engagement fort du ministère en faveur des ONG luxembourgeoises, que ce soit dans le soutien des projets de développement que des projets de sensibilisation et d’éducation au développement, permet de maintenir un niveau d’APD autour de 1 % du RNB. En effet, la population luxembourgeoise peut à travers les ONG participer et s’impliquer directement et concrètement dans la mise en œuvre de la politique luxembourgeoise en matière de coopération au développement.