VII. L’action humanitaire

Haïti - Réhabilitation d’une école après le séïsme

Prévention et résilience

La prévention et la résilience représentent le troisième pilier de l’action humanitaire luxembourgeoise qui intervient à la fois en amont et en aval des phases d’urgence et de transition. Au moins 5 % du budget humanitaire annuel sont prévus à cet effet.

En raison de l’évolution préoccupante de la crise socio-politique au nord du Mali qui affecte également les pays limitrophes, et à cause des risques d’insécurité alimentaire dans plusieurs pays du Sahel, la Fondation Caritas Luxembourg a bénéficié d’appuis financiers du ministère d’un montant total de 106 250 euros pour deux projets de prévention et de résilience. Un premier projet visait à prendre en charge, respectivement à prévenir la malnutrition sévère et modérée dans les centres de récupération nutritionnelle au Niger. Le deuxième consistait à renforcer les capacités des Caritas sahéliennes (Mali, Sénégal, Burkina Faso) pour améliorer la préparation et la réponse aux urgences humanitaires causées par la crise au Mali.

Au Bangladesh, pays fréquemment affecté par des catastrophes naturelles, 3 projets de prévention de la Fondation Caritas Luxembourg et de Friendship International ont été cofinancés par le ministère à hauteur de 181 900 euros. Poursuivant le même objectif de la réduction des risques et de l’amélioration des conditions de vie des populations, les trois projets proposaient néanmoins des activités diversifiées telles que la sensibilisation des communautés aux risques existants, l’élaboration de plans d’urgence en collaboration étroite avec les bénéficiaires, la construction de maisons à coût modéré plus durables et adaptées aux besoins des familles ou encore la mise en place d’exploitations d’unités communautaires d’extraction, de désalinisation et de purification d’eau potable.

De plus, Care in Luxemburg, Handicap International Luxembourg, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Fondation Caritas Luxembourg ont reçu un appui financier du ministère pour la mise en œuvre des projets de prévention et de résilience en Bolivie, en Haïti, en Inde, au Laos et en Somalie. Le ministère a en outre soutenu le travail du Secrétariat des Nations unies pour la stratégie internationale de réduction des risques de catastrophes (UN-ISDR) par une contribution à hauteur de 250 000 euros.