IV. La coopération multilatérale

Réunion de travail entre MM. les ministres Spautz et Di Bartolomeo avec le Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : réorgani­sation structurelle et reconstitution des ressources

L’année 2013 a marqué un grand tournant pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec sa réorganisation structurelle portant ses premiers fruits. Le processus de réforme a commencé en 2011 avec le développement d’une nouvelle stratégie 2012-2016 et d’un nouveau mécanisme de financement lancé en plusieurs phases entre 2013 et 2014. Ce nouveau mécanisme de financement révolutionne la manière d’opérer du Fonds mondial en remplaçant la démarche axée sur les séries que le FM a utilisée depuis sa création il y a onze ans. Il met l’accent sur les plans stratégiques nationaux pour la santé et le dialogue avec le pays. Les objectifs sont d’assurer plus de prévisibilité aux pays metteurs en œuvre, d’aligner le processus de financement du FM avec les cycles nationaux des pays, ainsi que l’adéquation des programmes avec la situation des pays et l’allègement de la charge de travail des maîtres d’œuvre. À travers ce nouveau système, la majorité des ressources du Fonds mondial est maintenant dédiée aux pays à faible revenu et à charge de maladie élevée et, contrairement au système précédent, les pays ont une indication claire de la fourchette qui leur revient. L’année 2014 verra la culmination du processus de réforme et le lancement du nouveau mécanisme de financement dans tous les pays récipiendaires du FM. 

Le 3 décembre 2013 a eu lieu à Washington la Conférence des donateurs dans le cadre de la quatrième reconstitution des ressources du Fonds mondial pour la période 2014-2016. L’objectif était d’atteindre 15 milliards de dollars US pour ces trois ans. Même si cet objectif n’a pas (encore) été atteint, la conférence a été un grand succès, avec 12 milliards de dollars US sécurisés. Un grand nombre de pays avaient significativement augmenté leurs contributions. Rappelons que le Luxembourg a maintenu son engagement à 2,5 millions d’euros par an et ce sur trois ans.