II. La coopération avec les pays partenaires

Afrique. Amérique Centrale. Asie. Proche-Orient

Ecole El Jicaro, Municipalité de Sesori (San Miguel)

Unité de santé de la Municipalité de San Jorge (San Miguel)

Appui au programme « Women and Climate change » mis en œuvre par UN Femmes

Production d’artisanat près de Hanoi (appuyé par un microprojet)

Plans du futur hopital de Bolikhamxay

Formation de sages-femmes dans le cadre de l’appui à UNFPA

Poste de santé dans la région de Matagalpa

Centre de formation professionnelle de Matagalpa, section hôtellerie et tourisme

Vente de produits d’un groupement de femmes à Saint-Louis au nord du Sénégal

Formation des villageois à l’hygiène dans le cadre d’un projet hydraulique dans la région de Thiès

État d’un centre de formation professionnelle avant sa rénovation par la Coopération luxembourgeoise

Villageois de la région de Dosso

Salon de coiffure dans un établissement de formation professionnelle dans la banlieue de Bamako

Maraîchage dans un quartier périphérique de Bamako

L’école d’hôtellerie et de tourisme à Praia

Équipement de néonatologie

Vente de produits alimentaires par un GIE (Groupement d’intérêt économique) de femmes

Utilisation d’une plateforme multifonctionnelle pour produire de l’électricité et recharger des piles ou des GSM

Les nouveaux partenariats avec le secteur privé et la société civile

Le Partenariat de Busan reconnaît le « rôle essentiel que joue le secteur privé dans la promotion de l’innovation, la création de richesses, de revenus et d’emplois, et dans la mobilisation des ressources intérieures, ce qui contribue à la réduction de la pauvreté ».

Ceci est particulièrement vrai dans un pays comme le Vietnam où le secteur privé est extrêmement dynamique. Dans le cadre de la stratégie de sortie de la Coopération luxembourgeoise de ce pays et partant d’une volonté de bénéfice mutuel, un nouveau projet est en formulation dans le secteur financier qui favorisera les échanges entres les acteurs économiques au Luxembourg et au Vietnam. Par ailleurs, la troisième phase du projet « e-regulations » a pu être lancée en 2012, moyennant une approche d’appropriation nationale et de durabilité des outils mis en place avec l’aide de la CNUCED. Ce projet renforcera la transparence des procédures d’investissement au Vietnam afin de faciliter les investissements domestiques et internationaux dans des activités génératrices d’emplois et de revenus.

Un autre exemple de coopération avec le secteur privé est l’approche innovante au Laos, par laquelle la Coopération luxembourgeoise veut mettre en place un partenariat public-privé (PPP) afin de mieux garantir la durabilité de la future école hôtelière « Lanith » (Lao National Institute for Tourism and Hospitality). L’idée étant que le Lanith bénéficie de ressources financières provenant de la location d’un terrain, sur lequel un opérateur privé construit et gère un hôtel.

Un autre domaine où le secteur privé peut contribuer de manière significative au développement d’un pays est celui des technologies de l’information et de la communication (TIC). Lors de la Commission de Partenariat 2012 avec le Burkina Faso, un appui à des projets TIC a été retenu dans le cadre de la prolongation du PIC. Il est ainsi prévu de surmonter le « digital gap » dans l’administration centrale, et ce dans les secteurs prioritaires de la santé, de la formation professionnelle et de la décentralisation, moyennant de la connectivité satellitaire provenant d’un opérateur privé.

Concernant la société civile, le Partenariat de Busan retient que « les organisations de la société civile (OSC) jouent un rôle déterminant dans la possibilité pour les personnes de faire valoir leurs droits, dans la promotion des approches fondées sur les droits, dans la définition des politiques de développement et de partenariats, et dans leur mise en œuvre. Elles assurent aussi la fourniture de services dans des domaines venant en complément à ceux fournis par l’État. »

Le fait que 18,45 % de l’APD luxembourgeoise en 2012 aient été mis en œuvre par des ONG, nationales et internationales, démontre bien l’importance accordée à la société civile dans ce contexte. L’appui aux nombreuses ONG luxembourgeoises est traité dans un chapitre à part et le Luxembourg appuie également un certain nombre d’ONGs locales dans les pays partenaires, voire au niveau régional.

L’appui de la Coopération luxembourgeoise à la société civile au Salvador et au Sénégal a déjà été décrit ci-dessus. Dans une approche similaire, le Luxembourg soutient la société civile au Nicaragua à travers le « Fonds commun d’appui à la société civile pour la gouvernance démocratique » et le « Fonds commun sur l’équité de genre et les droits sexuels et reproductifs », ainsi qu’à travers l’appui à l’institution faîtière des organisations de microfinance nicaraguayennes ASOMIF. Le projet d’ASOMF porte sur la consolidation de la vie associative, le renforcement institutionnel et la gestion de la performance sociale des institutions membres.

Finalement, le soutien à la société civile locale dans les pays partenaires est également renforcé à travers les fonds de microprojets dont disposent les ambassades luxembourgeoises sur place.