II. La coopération avec les pays partenaires

Afrique. Amérique Centrale. Asie. Proche-Orient

Appui au programme « Women and Climate change » mis en œuvre par UN Femmes

Production d’artisanat près de Hanoi (appuyé par un microprojet)

Plans du futur hopital de Bolikhamxay

Formation de sages-femmes dans le cadre de l’appui à UNFPA

Poste de santé dans la région de Matagalpa

Centre de formation professionnelle de Matagalpa, section hôtellerie et tourisme

Ecole El Jicaro, Municipalité de Sesori (San Miguel)

Unité de santé de la Municipalité de San Jorge (San Miguel)

Vente de produits d’un groupement de femmes à Saint-Louis au nord du Sénégal

Formation des villageois à l’hygiène dans le cadre d’un projet hydraulique dans la région de Thiès

État d’un centre de formation professionnelle avant sa rénovation par la Coopération luxembourgeoise

Villageois de la région de Dosso

Salon de coiffure dans un établissement de formation professionnelle dans la banlieue de Bamako

Maraîchage dans un quartier périphérique de Bamako

L’école d’hôtellerie et de tourisme à Praia

Équipement de néonatologie

Vente de produits alimentaires par un GIE (Groupement d’intérêt économique) de femmes

Utilisation d’une plateforme multifonctionnelle pour produire de l’électricité et recharger des piles ou des GSM

La crise au Mali et l’insécurité dans la zone du Sahel

L’année 2012 a été une année très difficile pour le Mali, qui a souffert d’un coup d’État le 22 mars 2012 engendrant l’occupation du nord par les rebelles touaregs du MNLA et des groupes terroristes dont AQMI et Mujao. Au-delà du Mali, toute la zone du Sahel a connu une détérioration significative de la situation sécuritaire. En plus des crises politique et sécuritaire, le Sahel a été frappé par une crise alimentaire suite à la sécheresse de 2011/12. Le déplacement massif de réfugiés maliens du nord vers le sud du pays ainsi que vers des pays limitrophes comme le Burkina Faso et le Niger a encore compliqué la situation.

Suite au coup d’État au Mali et en l’absence d’un gouvernement légitimement élu, l’identification du nouveau PIC avec le Mali a dû être suspendue. Or, malgré ces difficultés, le Luxembourg a continué à donner un appui direct à la population au sud du Mali, notamment dans le district de Bamako, la région de Ségou et le cercle de Yorosso. La continuation au niveau technique des projets dans les domaines de la santé, d’eau et d’assainissement, de sécurité alimentaire, de formation et d’insertion professionnelle ainsi que de la décentralisation ont permis de garantir les services de base à la population, même en temps de crise.

Le fait que les projets et programmes soient largement mis en œuvre à travers les collectivités territoriales, a permis que les acquis d’avant le coup d’État ont majoritairement pu être sauvegardés, ce qui facilitera la reprise graduelle de la coopération avec les autorités maliennes. Traditionnellement présente au Nord dans la région de Kidal depuis plus de dix ans, la Coopération luxembourgeoise y a cependant dû suspendre ses activités en attendant le retour de conditions de sécurité acceptables.

Bien que l’année 2012 ait été une année de relance pour les projets et programmes bilatéraux au Burkina Faso et au Niger, force était de constater qu’en général les Programmes indicatifs de Coopération 2008-2012 avaient accumulé un certain nombre de retards, et ce pour des raisons spécifiques à chaque pays, relevés dans les revues à mi-parcours (interruption durant la crise politique au Niger et passage difficile vers l’approche programme au Burkina). Lors des Commissions de Partenariat avec le Burkina Faso et le Niger en 2012, il a donc été décidé de prolonger ces deux PICs, moyennant une dotation budgétaire additionnelle, jusque fin 2015, année charnière pour la coopération avec les deux pays.

En effet, la Coopération luxembourgeoise entend ainsi s’aligner davantage encore sur les stratégies de développement nationales, notamment le Programme de développement économique et social 2012-2015 (PDES) du Niger et la Stratégie de croissance et de développement accéléré 2011-2015 (SCADD) du Burkina Faso. Une autre initiative-phare du nouveau gouvernement du Niger est l’Initiative 3N (« Les Nigériens nourrissent les Nigériens »), qui met l’accent sur l’augmentation de la production agricole et la lutte contre l’insécurité alimentaire récurrente. Dans ce contexte, la Coopération luxembourgeoise, qui allait démarrer un programme de développement rural dans la région de Dosso, a investi les efforts nécessaires pour réaligner son appui sur cette Initiative 3N.