Poste de santé dans la région de Matagalpa
Centre de formation professionnelle de Matagalpa, section hôtellerie et tourisme
Appui au programme « Women and Climate change » mis en œuvre par UN Femmes
Production d’artisanat près de Hanoi (appuyé par un microprojet)
Plans du futur hopital de Bolikhamxay
Formation de sages-femmes dans le cadre de l’appui à UNFPA
Ecole El Jicaro, Municipalité de Sesori (San Miguel)
Unité de santé de la Municipalité de San Jorge (San Miguel)
Vente de produits d’un groupement de femmes à Saint-Louis au nord du Sénégal
Formation des villageois à l’hygiène dans le cadre d’un projet hydraulique dans la région de Thiès
État d’un centre de formation professionnelle avant sa rénovation par la Coopération luxembourgeoise
Villageois de la région de Dosso
Salon de coiffure dans un établissement de formation professionnelle dans la banlieue de Bamako
Maraîchage dans un quartier périphérique de Bamako
L’école d’hôtellerie et de tourisme à Praia
Équipement de néonatologie
Vente de produits alimentaires par un GIE (Groupement d’intérêt économique) de femmes
Utilisation d’une plateforme multifonctionnelle pour produire de l’électricité et recharger des piles ou des GSM
Dans le cadre de la mise en œuvre du Code de conduite européen sur la complémentarité et la division du travail dans la politique de développement, la Coopération luxembourgeoise s’est fortement investie dans des initiatives de coopération déléguée et de coopération conjointe. En 2012, le Luxembourg était en effet, impliqué dans pas moins de onze initiatives de coopération déléguée et de quatre programmes de coopération conjointe et ceci dans neuf pays partenaires.
Dans le même contexte, le Luxembourg assume le rôle de chef de file pour les bailleurs dans le secteur de la formation professionnelle au Cap Vert, au Sénégal et au Burkina Faso. Au Nicaragua, le Luxembourg assume ce rôle dans le secteur du tourisme et au Kosovo dans le secteur de la santé. Cela démontre bien l’approche sectorielle entamée par la Coopération luxembourgeoise dans des domaines bien spécifiques, où elle dispose d’une réelle plus-value.
Au Cap Vert, l’année 2012 a par exemple été consacrée à l’élaboration d’un document de politique intégrée pour l’éducation, la formation professionnelle et l’emploi, conjointement avec les trois ministères de tutelle, à savoir le ministère de la Jeunesse, le ministère de l’Emploi et le ministère de l’Éducation, réunis en comité interministériel. Parallèlement, la construction d’un lycée à Fogo, de cinq nouveaux Centres de formation professionnelle et d’un lycée ont complété le réseau des infrastructures scolaires au Cap Vert. Finalement, et après avoir participé à deux missions de suivi du Groupe d’Appui Budgétaire afin d’évaluer la performance du Cap Vert en termes de gouvernance et de gestion des finances publiques, le Luxembourg a déboursé sa tranche d’appui budgétaire sectoriel pour 2012.
Au Nicaragua, le Luxembourg est très apprécié comme chef de file dans le secteur tourisme au sein de la table ronde des donateurs. Pour preuve, la Commission européenne a délégué à la Coopération luxembourgeoise la gestion du projet touristique « Route coloniale et des Volcans » (8,25 millions d’euros) qui est complémentaire au projet bilatéral luxembourgeois « Route du Café ». Un autre bon exemple est le programme d’appui à la formation technique et professionnelle au Burkina Faso, qui a été formulé ensemble avec l’Agence française de Développement et la Coopération autrichienne. Fin 2012, Taiwan et la Suisse ont annoncé vouloir se joindre à ce programme conjoint.
De façon de plus en plus systématique, les bailleurs bilatéraux essaient d’éviter les doublons et recoupements entre leurs programmes de coopération. Ceci s’avère d’autant plus bénéfique dans un cas comme celui du prolongement du PIC Niger, où le gouvernement nigérien a demandé au Luxembourg d’étendre la zone géographique couverte par sa coopération. Plutôt que de créer un nouveau projet, avec les structures et les coûts y afférents, l’on a opté pour une coopération déléguée (2 millions d’euros) à un programme danois dans le domaine de l’hydraulique dans les régions de Zinder et de Diffa. De façon similaire, la Coopération suisse a confié des fonds (1,38 millions d’euros) au Luxembourg pour son appui à la mise en œuvre du programme décennal de développement de l’éducation dans la région de Dosso.
En Asie, l’on peut relever la coordination de l’aide entre bailleurs européens. Au Vietnam, où la Coopération luxembourgeoise prépare pour 2015 le retrait progressif de son aide au développement vers l’évolution de relations à d’autres niveaux, le Luxembourg délègue 2 millions d’euros à la Commission européenne dans le secteur de la santé. Au Laos par contre, le Luxembourg est un des principaux bailleurs dans ce secteur et c’est la Coopération belge qui, dans le cadre de sa sortie du pays, délègue 2,25 millions d’euros au Luxembourg. Par ailleurs, la Coopération luxembourgeoise soutient activement l’approche européenne de programmation conjointe au Laos et, comme le PIC 3 est en adéquation avec le cycle de programmation national, se trouve dès à présent en position idéale pour participer à la stratégie de transition 2014-2015, puis, pour le prochain PIC, à la programmation conjointe 2016-2020.