Jeune fille de Santo Antão au Cap Vert
Le tableau suivant renseigne sur la ventilation sectorielle de l’ensemble des dépenses d’APD du Luxembourg en 2012.
En 2012, la coopération luxembourgeoise a continué de se concentrer sur les secteurs regroupés dans la catégorie des infrastructures et services sociaux, qui représentent 33,6 % de l’ensemble de l’aide (et près de trois-quarts de l’aide bilatérale, à savoir 72,37 %). À l’intérieur de cette catégorie, l’éducation et la santé (14,35 %, respectivement 12,52 %, de l’aide bilatérale) demeurent les principaux secteurs de la coopération luxembourgeoise, suivis de la distribution d’eau et de l’assainissement.
La catégorie des infrastructures et services économiques a représenté 6,11 % de l’aide (8,34 % de l’aide bilatérale), la principale sous-catégorie demeurant celle des investissements dans le secteur des banques et services financiers (5,84 % de l’aide bilatérale).
La catégorie des secteurs de production a représenté un peu moins de 5 % de l’APD en 2012 (5,89 % de l’aide bilatérale), l’essentiel étant dédié au secteur de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (représentant 5,25 % de l’aide bilatérale).
Les appuis à destination plurisectorielle ou transversale ont représenté un peu plus de 7 % de l’APD.
Notons finalement que dans le cadre de l’APD multilatérale, une grande partie des investissements (77,95 %) ne peut pas être affectée à un secteur précis. Ceci s’explique par le fait que beaucoup de contributions effectuées au titre de la coopération multilatérale sont des contributions directes, obligatoires ou volontaires, au budget général des agences multilatérales.